Dossier / Citoyens sénégalais

Africulturban, la culture hip-hop comme tremplin vers demain

Pikine, juin 2016. Suite aux graves inondations qui touchent en 2006 les cités périphériques de Dakar, le rappeur Matador fonde le centre Africulturban dans un bâtiment à l’abandon. Espace dédié aux nouvelles technologies et à l’expression de la culture hip-hop, centre de formation pour les oubliés du système et de réinsertion pour des jeunes détenus à travers le projet phare Yuma (Youth Urban Media Academy), cette structure agit sans aucune aide des institutions nationales, mais avec l’appui de partenaires étrangers dont le bureau américain Osiwa (Open Society Initiative for West Africa). Africulturban est devenu le point de rendez-vous pour la jeunesse de cette banlieue dortoir.

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Africulturban c'est 1 250 volontaires et 12 salariés pour un budget de 300 000 euros, hors de tout financement public.
En dix ans, 179 projets ont été réalisés parmi lesquels la Hip Hop Akademy, centre de formation qui accueille gratuitement 50 étudiants par session, et Yuma (Youth Urban Media Academy), qui œuvre depuis mars 2013 pour la réinsertion sociale d’ex-détenus mineurs et de jeunes en difficulté (plus de 25 jeunes ont pu en bénéficier lors des deux premières sessions).